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Québec Entrevue Série #5: ケベック・インタビューシリーズ#5

Entrevue avec M. François MACÉROLA:フランソワ・マセロラ氏とのインタビュー


Macerola

M. François Macérola:フランソワ・マセロラ氏

Entrevue vidéo extrait: インタビュービデオ抄録
YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=xEBDWbbK9KY&list=PL3VbFYYm8_nvhsLHBlI6xqgCJntWmuHvH&index=6

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フランソワ・マセロラ(SODEC〈文化産業促進公社〉代表)とのインタビュー

経歴
ケベックの文化産業を促進することを主な目的とする文化産業促進公社の代表取締役・最高経営責任者。これまで、シルク・ドゥ・ソレイユやテレフィルム・カナダなど色々な舞台芸術カンパニーや文化団体で重要な役割を演じてきた。


インタビュー要旨

質問1: 日本にどのような興味を持たれていますか。

私は2003年にシルク・ドゥ・ソレイユに参加して日本に興味を持ちました。なぜなら日本での『ZED』の舞台のエグゼクティブ・プロデューサーだったからです。そこで、日本を定期的に訪れ、2年間で24回、つまり月1回訪日しました。その際に出来た友達には、今でもコンタクトを続けています。現在のSODECでの私の仕事では、日本は最重要なマーケットの一つです。私にとって、日本は本当に別世界といえます。日本に着いたとたん、もうモントリオールにいるときと同じように行動することはできません。色々な違いがあり、特に習慣や文化がまったく違います。そして日本語を習得することはとても難しい。しかしそれらを超えて、私は日本に恋をし、日本の習慣も好きになったのです。日本人の知恵と忍耐強さが、私は好きなのです。

質問2: SODECにとって日本はどのように重要なのですか。

SODECでは、映画、テレビ、芸術、工芸、書籍、音楽、エンタテインメントなどに投資していますが、もちろんその国際的な側面も私どもの使命に入っています。私としては、将来的に日本を最重要なマーケットの一つにしたいと思っていますが、実際に日本のマーケットに参入するのは非常に難しいことも確かです。例えば映画についていえば、私たちの時間を割いて日本の人たちに会って、私たちの真にケベック的で国際的な映画のあり方を説明し、それがなぜ日本の人たちに興味を持ってもらえるのか説明しなければならないのです。

質問3: そちらの活動分野で、ケベックと日本の関係がこれからどうなっていくと思われますか。

私の見るところ、ケベックは世界中の人々からその文化の故に認められています。もちろん、ケベックが持っている鉱業や航空機産業など多様な産業部門の重要性を軽視するわけではありませんが、やはりケベックの最大のトレードマークはその文化といえます。そして、日本におけるケベックを語るとき、日本人は、「シルク・ドゥ・ソレイユ、あー、ロベール・ルパージュ、あー、フランソワ・ジラ―ル映画監督」と言うでしょう。したがって、私はケベックの文化的なトレードマークに対する日本の人たちの熱烈な気持ちをバネにしてやがて次に進んで行きたいと思っています。それは文化を使ってドアを開ける、つまりそれが映画であれ、文学であれ、ダンスであれ、ケベックの文化的な産物を通じて、才能あふれる映画監督やダンサーたちによって示されるような文化的な創造力の反映をケベックの中に見出してもらうことなのです。

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Interviewé: M. François MACÉROLA

M. François Macérola, président et chef de direction de la Société de développement des entreprises culturelles. La SODEC est un organisme public dont le principal mandat est le développement des industries culturelles au Québec. Ce dernier a occupé des positions importantes au sein de compagnies artistiques et d’organismes, notamment au Cirque du Soleil et à Téléfilm Canada.

Résumé de l'entrevue de M. MACÉROLA

Q 1 : Pourriez-vous nous décrire votre intérêt pour le Japon?

Mon intérêt envers le Japon s’est développé à mon arrivé au Cirque du Soleil en 2003. J’étais le producteur exécutif d’un spectacle au Japon, donc je m’y rendais de façon régulière. En deux ans, je suis allé 24 fois au Japon, c’est beaucoup, soit une fois par mois. Je me suis fait réellement des amis avec qui je continue de correspondre. Dans mon travail actuellement à la SODEC, c’est évident que le Japon c’est un marché prioritaire.

Le Japon pour moi, c’est réellement un autre monde. Quand tu arrives au Japon, tu ne peux plus te comporter comme tu te comportes, disons à Montréal. C’est différent. Les coutumes sont différentes, la culture est très différente, c’est très difficile d’apprendre la langue. Au-delà de tout ça, personnellement, je suis tombé en amour avec le Japon, avec la sagesse japonaise. Ce que j’aime, c’est la sagesse et la patience de ces gens-là.

Q 2 : Quelle est l’importance du Japon pour la SODEC ?

A la SODEC, on investit en cinéma, en télévision, en métiers d’art, en livres, en musique, en spectacles, et cetera. Et naturellement, on a aussi une composante internationale dans notre mandat. Pour moi, dans nos prochaines décisions, j’aimerais que le Japon soit parmi nos priorités, malgré que ce soit très difficile de percer au Japon. En cinéma, par exemple, il va falloir se donner du temps pour rencontrer les gens afin de leur expliquer notre cinématographie, qui est à la fois profondément québécoise et internationale, et susceptible d’intéresser les Japonais.

Q 3 : Comment voyez-vous l’avenir des relations Québec-Japon dans votre secteur d’activités?

Pour moi, le Québec est reconnu avant tout, et de par le monde, pour sa culture. Sans minimiser l’importance de nos divers secteurs industriels, que ce soit les mines ou l’avionnerie, je crois que la marque de commerce la plus importante pour le Québec, c’est la culture. Et quand vous parlez du Québec au Japon et aux Japonais, ils vont vous dire : « Le Cirque du Soleil » – Ah ! Robert Lepage – Ah! François Girard – le cinéaste. Par conséquent, je voudrais être capable d’utiliser cet engouement pour la marque de commerce culturelle du Québec pour arriver à d’autres choses éventuellement. Il s’agit d’utiliser la culture pour ouvrir des portes, qu’on puisse découvrir à travers le produit culturel québécois, que ce soit le cinéma, l’écriture ou la danse, le fait qu’il reflète divers éléments de création culturelle reflétant le talent de ses créateurs québécois.

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