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Québec Entrevue Série #13: ケベック・インタビューシリーズ#13

Entrevue avec M. Simon LABBÉ:シモン・ラベ氏とのインタビュー


Labbe

M. Simon Labbé:シモン・ラベ氏

Entrevue vidéo extrait: インタビュービデオ抄録
YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=nuSe_VKlrIQ&list=PL3VbFYYm8_nvhsLHBlI6xqgCJntWmuHvH&index=46

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シモン・ラベ(INO〈光学研究所〉副所長)とのインタビュー

経歴
光学研究所(INO)副所長。1988年に創業以来、INOはカナダの産業振興にとって最も重要なリサーチおよびマーケティングのセンターの一つであり続けている。


インタビュー要旨

質問1: 日本にどのような興味を持たれているのかご説明ください。

我々の日本への興味は、20数年前の光学研究所の創業直後に遡ります。我々は非常に特殊な製品を日本に売り込みましたが、そのために特に日本の市場を選んだのです。一般的に、日本は「前衛的」な国で、例えば、日本は光学の応用分野の開発でも、その応用分野の利用についても先端を行っています。その背景として、日本では人口密度が高いなどの地理的な制約があり、何とか技術を開発して活用することで、色々な問題を防ぐ必要性が広く認識されている点があります。我々としては日本で起こっていることを常にフォローすることによって、色々なトレンドを察知することができるのです。

質問2: 日本では主にどのような活動をされているのですか。

日本には、高度に専門的な分野で、我々の光学的な部品を購入する顧客層がいます。それによって我々は、他からうらやまれるほどの評判と名声を得ていると言えます。今日、日本での活動には、日本の大企業や多国籍企業を通じての学術・研究上の協力を進めることや、いくつかの中小企業との協同作業によって日本における高度な応用分野にアクセスすることなどがあります。さらに、我々は日本と補完的な役割を果たしながら問題解決に当たることがしばしばあります。例えば、日本人は「ハード志向」な国民で、測定のために物質を使ったセンサーを作るのに対して、我々は産業の安全面の応用分野では、直観的に「ソフト」なアプローチを取り、既存のカメラのネットワークを使おうとします。そこで、ハードとソフトという二つの補完的なアプローチが出てくるので、それらを有効につなげるという発想が生じます。そのようにお互いから学ぶために、お互いに対する尊敬の念を持って交流することができるのです。

質問3: そのような分野でケベックと日本との関係が今後どのように発展していくと思われますか。

日本は世界の三大市場の一つです。我々は日本の人たちと相互に尊敬の念を持って、今後とも協力していくことができると思います。日本は研究で非常に先進的であり、技術の利用では先端的で、どの新興諸国よりもはるかに先を行っています。光通信の分野では、しばしば興味深い技術を見つけますが、それをどう利用すべきかが分らない場合があります。しかし日本ではそれが毎日のように使われているということがあるのです。そのように。現在日本と進めている協力関係は、今後とも有益な結果を生み、お互いに利益になることは間違いないと思います。

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Interviewé: M. Simon LABBÉ

M. Simon Labbé est vice-président de l’Institut National d’Optique (INO). Cet organisme est situé dans la ville de Québec. L’INO ne fabrique pas de produits mais développe plutôt des technologies dans ce secteur. Sa mission est de transférer ces technologies à l’industrie du Québec pour qu’elle puisse développer des produits, les exportent et créer de la richesse. M. Labbé se rend régulièrement dans la région, en particulier, au Japon où l’INO a des clients et partenaires depuis plusieurs années.

Résumé de l'entrevue de M. LABBÉ

Q 1 : Pourriez-nous nous décrire votre intérêt pour le Japon ?

Notre intérêt pour le Japon remonte aux tous débuts de l’INO (l’Institut National de l’Optique), créé en 1988. Nous avions certains produits d’exception qui étaient vendus au Japon, qui représente pour nous un marché de choix. De façon générale, c’est un pays qui est à l’avant-garde, non seulement pour le développement d’applications en optique mais surtout pour l’utilisation de ses applications. Au Japon, il existe une grande sensibilisation sur l’importance de mettre en place des mesures préventives compte tenu des régions à forte densité de population et des réalités géologiques. De ce fait, les Japonais sont de grands développeurs et des utilisateurs de technologie. Pour nous, être à l’écoute de ce qui se passe au Japon, c’est une façon d’identifier des tendances.

Q 2 : Quelles sont vos principales activités au Japon?

On possède une base de clients extrêmement spécialisés qui achètent certains de nos composants optiques. Cela nous a permis de développer une réputation très enviable et d’avoir une certaine notoriété. Aujourd’hui, nos activités au Japon comprennent des collaborations universitaires, en passant par les grandes entreprises et multinationales japonaises ainsi que certaines petites et moyennes entreprises (PME) qui sont nous permettent de collaborer et avoir accès à certaines applications de haut niveau localement. Dans ce type de partenariat, on apprécie beaucoup l’ouverture d’esprit et la complémentarité d’approches pour résoudre un problème. En voici un exemple : les Japonais sont des gens de « hardware » qui font la fabrication de senseurs avec des matériaux solides pour pouvoir faire la mesure. Dans un contexte d’une application de sécurité industrielle, intuitivement, on aurait pris une approche logicielle avec des réseaux de caméras existants. Alors, il y a deux approches totalement différentes entre logiciel et hardware mais cette complémentarité nous permet effectivement de construire des ponts. On apprend de l’un de l’autre. Il y a un très grande respect mutuel entre nous.

Q 3 : Comment voyez-vous le développement des relations Québec-Japon dans votre secteur d’activités?

Le Japon est l’un des trois plus importants marchés au monde. Pour l’INO, on regarde les Etats-Unis, l’Europe, principalement l’Allemagne et c’est ensuite le Japon. Encore là, Les Japonais sont évolués sur le plan de la recherche et à l’avant-garde dans l’utilisation des technologies. Ils sont très avancés par rapport aux économies émergentes. Dans notre secteur d’activités, on va trouver souvent un intérêt pour la technologie mais on ne voit pas nécessairement comment elle pourrait être utilisée. Par contre, au Japon, on en fait très souvent une utilisation quotidienne.

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