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Québec Entrevue Série #12: ケベック・インタビューシリーズ#12

Entrevue avec M. André BAZERGUI:アンドレ・バゼルギー氏とのインタビュー


Bazerqui

M. André Bazergui:アンドレ・バゼルギー氏

Entrevue vidéo extrait: インタビュービデオ抄録
YouTube: http://www.youtube.com/watch?v=5e57QNNGrcw&list=PL3VbFYYm8_nvhsLHBlI6xqgCJntWmuHvH&index=32

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アンドレ・バゼルギー(CRIAQ〈ケベック州航空宇宙研究革新連合体〉創始者・前会長)とのインタビュー

経歴
ケベック州航空宇宙研究革新連合体(CRIAQ)の共同創設者および前会長。この組織のユニークさは、産業のパートナーと大学や研究所の間の真の意味での共同プロジェクトをまとめ上げるところにある。1967年から98年まで、モンレアル理工科学校の教授およびディレクター。


インタビュー要旨

質問1: どのような経緯で日本に興味を持たれたかご説明ください。

私は70年代に日本を訪問して以来、旅行者として日本に興味を持ってきました。しかし、正直なところ、最近トロントのJETROを通じてモンレアルと広島の共同プログラムへの参加要請のコンタクトがあったことがきっかけで、あらためて日本への興味が沸いたといえます。そのような要請にはいつも応じるようにしているので、今回の件についてもすぐ参加することに同意しました。その後、私は使節団とともに3回日本を訪問し、日本の相手方も3~4回モンレアルを訪れました。そこで日本側のパートナーたちとは十分交流する機会を持ちました。

質問2: ケベックと日本とはどのような協力関係を持ったのですか。

広島での我々のプロジェクトについては、我々のCRIAQアプローチともいうべき方法を使って、関連するいくつかの産業間の協同作業を立ち上げ、日本の宇宙航空産業の活動の方向性を変えようと努力しました。そのために進んで他産業と協力する産業を見つけなければなりませんでしたが、日本ではそのような文化がまだないせいか、思ったよりも難しい仕事になりました。そこで我々はすでに産業とコンタクトのある大学と関係を持ち、産業人を引きつけようとしています。これが間もなく出発点として実を結ぶことを希望しています。このプロジェクトは冶金に関する分野で、それは製造業やモノづくりに秀でている広島の人たちが強みを持っている部分といえます。

質問3: これからの宇宙航空研究開発分野におけるケベックと日本との関係をどのように見られていますか。

大変多くの可能性を持っていると思いますが、その実現は必ずしも容易ではありません。日本は経済が十分発展しているだけに、発展途上国のように二―ズが簡単に見分けられないという面があります。広島の場合は、すでに成熟した産業を持っており、その生産活動を再活性化し多様化することに興味があるわけです。ただし、ここで有利なのは、ゼロから出発するわけではなく、高い技能を持つ労働力があり、完璧なモノづくりの能力があるという点です。したがって、日本でCRIAQアプローチを使えば、満足のいく結果が得られると信じています。

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Interviewé: M. André BAZERGUI

M. André Bazergi a été le co-fondateur et président directeur général du Consortium de recherche et d’innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ). L’originalité du CRIAQ est de mettre ensemble des partenaires industriels, universitaires et des centres de recherche pour faire des projets collaboratifs dans le vrai sens du mot. De 1967 à 1998, M. Bazergui a été professeur et directeur de l’École Polytechnique de Montréal.

Résumé de l'entrevue de M. BAZERGUI

Q 1 : Pourriez-vous nous décrire votre l’intérêt envers le Japon ?

Il y a longtemps que je suis intéressé au Japon comme touriste puisque j’ai visité ce pays dans les années 70. Je dois avouer que cet intérêt renouvelé pour le Japon s’est fait par l’intermédiaire de JETRO Toronto qui m’a contacté dans le cadre d’un programme de collaboration entre Montréal et Hiroshima nous demandant d’y participer. Étant assez ouvert à ce genre d’initiatives, j’ai accepté d’emblée de m’impliquer dans ce genre de mission. On a fait trois missions au Japon et nos homologues japonais sont venus trois ou quatre fois ici à Montréal. Donc, on a vraiment eu l’occasion d’échanger avec nos partenaires japonais.

Q 2 : En quoi consistait ce projet de collaboration entre le Québec et le Japon?

Dans le cas d’Hiroshima, on a tenté d’utiliser l’approche du CRIAQ pour initier une plus grande collaboration auprès des industries voulant réorienter une partie de leurs activités dans le secteur aéronautique. Il nous fallait trouver des industries prêtes à travailler ensemble. Ca l’a été plutôt difficile parce qu’une telle culture n’existe pas encore. On s’est donc adressé aux universités qui vont attirer les industriels puisqu’ils sont déjà en contact avec l’industrie. Nous espérons qu’il y ait un démarrage d’ici un an. Il s’agit d’un projet dans le secteur de la métallurgie qui est la force des gens d’Hiroshima qui excellent dans l’usinage et la fabrication de matériaux.

Q 3 : Comment voyez-vous l’avenir des relations Québec–Japon dans le secteur aéronautique?

Il y a beaucoup de potentiel mais ce n’est pas nécessairement facile. Le Japon est dans une situation particulière parce que son économie est développée, comparativement aux pays en émergence où les besoins sont plus facilement identifiables. Dans le cas d’Hiroshima, on fait face à une industrie très mature qui souhaite se renouveler et diversifier sa production. On ne part pas de zéro, ce qui est un avantage. La main d’œuvre japonaise est extrêmement qualifiée et capable de faire un usinage à la perfection. En utilisant l’approche du CRIAQ, on devrait en arriver à des résultats prometteurs au Japon.

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