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Japon Entrevue Série #7: 日本・インタビューシリーズ#7

Entrevue avec M. SOTA Shuji:曽田修司・跡見学園女子大学教授のインタビュー


Sota

M Sota Shuji:曽田修司氏

Entrevue vidéo extrait: インタビュービデオ抄録
ストリーミング: http://www.youtube.com/watch?v=nlZOz1Kyb9o&list=PL3VbFYYm8_nvhsLHBlI6xqgCJntWmuHvH&index=9
直接のリンク: http://www.japon-quebec.com/japon/sota/sota.m4v
(撮影日:2012年9月10日、場所:跡見学園女子大学茗荷谷キャンパス図書館)

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曽田修司・跡見学園女子大学教授

経歴:
1980年東京大学文学部国文学修士課程卒業、1980~89年東宝株式会社演劇部演劇宣伝企画室宣伝プロデューサー、1990~99年国際舞台芸術交流センター(PARC)事務局次長、1995、1997年「東京国際舞台芸術フェスティバル」実行委員会事務局(事務局次長)、1995、1997、1998、1999年第一回~第四回「芸術見本市」事務局(事務統括)、2000年8月「パフォーミングアーツ・メッセ2000 in 大阪」及び「第五回芸術見本市」海外担当コーディネーター、2000年11月~2001年8月「シアターガイド・オンライン」(株式会社モーニングデスク)企画コーディネーター、2001年9月~12月「東京国際舞台芸術フェスティバル2001」プロジェクト・コーディネーター


インタビュー要旨

質問1: 曽田修司・跡見学園女子大学教授、どうぞ自己紹介を兼ねて、ケベックとのかかわりのきっかけをお話しください。

私は1980年代に東宝株式会社での仕事として、蜷川幸雄演出の舞台のロンドンなどでの海外公演の広報宣伝担当をしていました。1990年代に入って、「東京国際舞台芸術フェスティバル」あるいは「芸術見本市」といった文化交流の催しの事務局の責任者になりましたが、そのときに、モントリオールのCINARS(国際舞台芸術見本市)の関連のプロフェッショナルの方々が大勢東京に来られ、そこから交流が始まったというのがきっかけです。

質問2: 最近、ケベックとの関係で、どのようなご活動をされていらっしゃいますか。

1995年から2000年まで、「東京国際舞台芸術フェスティバル」(現在の名称は「F/T(フェスティバル/トーキョー)」)や芸術見本市(現在の名称は「TPAM in Yokohama(国際舞台芸術ミーティング in 横浜)」)の運営をしていた際に、モントリオールのCINARSの主催団体とお互いにカウンターパートとして協力し合って仕事をしました。
そして2000年以降は大学に移って、ケベックの文化状況が世界的に注目されるアーティストを次々と輩出していること、例えば、ロベール・ルパージュやシルク・ドゥ・ソレイユを始め多くのアーティストを生みだしているのはどのような原因によるのかという研究を始めました。最近では、もう少し文化政策に近い視点から、なぜそのような状況が起こっているのかを、文化産業の面とともに政府の関わりなども含めて考えるようしています。

質問3: 今後の日本とケベックとの関係がどうあったらいいか、お考えをお聞かせください。

日本の文化政策を考えるときに、ケベックの文化政策の特徴が非常に参考になると思います。それは、比較的人口の少ないケベックが、文化市場というものを重視して、創った作品をどのように国外・海外で上演するかをよく考えていて、そのために芸術見本市というものをうまく活用しているということがいえます。一方、日本でも1990年代以降、舞台芸術の環境が大きく変わり、一つは各地の地方自治体が非常によく設備の整った立派な劇場や文化ホールをたくさん建てています。それから、ダンスというものが従来に比べて非常に上演も盛んになり観客も増えてきています。日本ではとかく文化振興というものは、市場による商品の供給と政府が直接に支援するものの二者択一的に対立しているように語られがちですが、そうではなく顧客によって市場で支えられる部分と政府が戦略を立てて文化政策として支援する部分をポートフォリオのように組み合わせて、バランスよく振興を図っていくことが重要で、そのモデルとして、ケベックは非常に参考になる事例ではないかと思っています。

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Interviewé: M SOTA Shuji

M. Sota est professeur en gestion à l'Université Atomi Gakuen. Suite à l'obtention de son diplôme à l’Université de Tokyo en 1980, il a d'abord travaillé pour l’agence Toho, au sein de la section des relations publiques pour l'art dramatique, puis comme producteur de promotion jusqu'en 1989. Ensuite, il a occupé le poste de directeur du Centre japonais de PARC (arts de la communication du bassin Pacifique), et il a été coordonnateur du Festival mondial de l'art au Japon et a participé à maintes reprises à CINARS (Conférence internationale des arts de la scène) à Montréal.

Résumé de l'entrevue de M SOTA

Q 1 : Pourriez-vous vous présenter et nous expliquer la nature des relations que vous avez le Québec ?

Dans les années 80, chez Toho, j'étais responsable des relations publiques pour les productions théâtrales du directeur artistique Yukio Ninagawa soit à Londres et ailleurs dans le monde. Dans les années 90, je suis devenu coordinateur d'événements culturels et de mise en marché comme le Festival mondial de l'art et TPAM (Marché des arts de la scène de Tokyo). Lors de ces activités, j'ai rencontré un très grand nombre de professionnels montréalais en charge de CINARS, lors de leurs visites à Tokyo et c'est comme ça que j'ai pu échanger avec eux.

Q 2 : Quelles sont vos plus récentes activités avec le Québec ?

Après avoir organisé pendant des années le Festival / Tokyo et TPAM à Yokohama et après avoir travaillé de près et à maintes reprises avec les organisateurs de CINARS à Montréal entre 1995 et 2000, je suis devenu professeur à l'université pour mener des recherches sur les particularités de la culture québécoise et sur les facteurs ayant permis l’émergence de talents artistiques de calibre international tels les Robert Lepage ou le Cirque du Soleil. Plus récemment, j'ai effectué des recherches sur les politiques culturelles et leur impact sur les industries culturelles, ce qui semble très particulier au Québec.

Q 3 : Comment voyez-vous l’avenir des relations Québec-Japon?

Il me semble que le Japon peut s’inspirer du Québec en ce qui touche ses politiques culturelles, compte tenu qu’une petite région comme le Québec a réussi à occuper pleinement le marché culturel, y compris celui des expositions artistiques, pour y imposer ses propres créations, non seulement au Québec mais aussi à l'échelle mondiale. Au Japon, il y a eu des changements importants dans l’univers des les arts de la scène depuis les années 90. En premier lieu, les gouvernements régionaux ont construit de nombreux théâtres et des salles de spectacles très bien équipées dans plusieurs communautés. Un autre élément a été l’engouement populaire croissant pour la danse au cours des dernières années. Toutefois, le problème qui existe est celui d’une certaine rivalité entre le rôle du gouvernement et celui du libre marché en matière de promotion culturelle. Le Japon pourrait s’inspirer du modèle québécois sur le juste équilibre à avoir entre le marché culturel basé sur les consommateurs et celui résultant des stratégies gouvernementales.

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