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Japon Entrevue Série #5: 日本・インタビューシリーズ#5

Entrevue avec M. KATO Hiroshi:加藤 普・総合研究開発機構理事とのインタビュー


Kato

M KATO Hiroshi:加藤 普氏

Entrevue vidéo extrait: インタビュービデオ抄録
ストリーミング: http://www.youtube.com/watch?v=2q9XLZEJKk8&list=PL3VbFYYm8_nvhsLHBlI6xqgCJntWmuHvH&index=31
直接のリンク: http://www.japon-quebec.com/japon/kato/kato.m4v
(撮影日:2012年9月3日、場所:恵比寿ガーデンプレイス・総合研究開発機構)

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加藤 普・総合研究開発機構理事

経歴:
1976年 東京大学教養学部(教養学科)卒、1976 - 2007年 東京銀行(現三菱東京UFJ銀行)勤務を経て、2007年から総合研究開発機構(NIRA)理事。その間、1989 - 93年 カナダ東京銀行モントリオール支店長を務めた他、フランス・ディジョン大学に留学、パリ2回、ホーチミン、テヘランに駐在。1989 - 93年 ケベックジャパンビジネスフォーラム理事、1992 - 93年 モントリオール日本語補習校校長、2008年から 日本ケベック学会会員。著書に『イラン通信』(三冬社、2008年)、論文は「ケベック1992年」(東銀リサーチ「アングルNo. 130」、1992年)他。


インタビュー要旨

質問1: 加藤 普・総合研究開発機構理事、どうぞ自己紹介を兼ねて、これまでケベックとどのようにかかわってこられたかご説明ください。

私はこれまで30数年間、銀行員として勤務してまいり、1989年から93年までカナダ東京銀行の支店長としてモントリオールに駐在しました。子供たち4人を含む家族6名全員では初めての外国暮らしで、悪戦苦闘の毎日だったことを思い出します。その駐在中、ケベックジャパンビジネスフォーラムの事務局を務めました。ベルニエさん(州政府在日事務所初代代表)がフォーラムの初代会長をされ、活発な素晴らしい会でした。また92年から93年にかけて、私は毎週土曜の日本語補習校の校長に就任しましたが、そこで小1から中3まで約100名の生徒たちが、式典で日本の国歌だけでなく、カナダの国歌(Ô Canada)をフランス語と英語の両方で歌うようにしたことが印象深く思い出されます。

質問2: ケベックとのかかわりの中で、ケベックのどのような点にご興味を持たれましたか。

一つは、バイリンガルという点で、フランス語を話されるケベックの人たちは英語が非常に上手であることに感銘を受けました。私の子供たちも英語の学校に入れたのですが、フランス語も勉強させられました。これから世界を広く見ていくためには、英語だけでなくフランス語を通じた見方をするということも非常に重要なことだと思います。この点で日本として学ぶべきことが多いのではないでしょうか。 もう一点は、日本もケベックも大国の周辺部(périphérique)にあるという点は興味深く感じられます。米合衆国に対するケベックは、中国に対する日本と似ており、飲み込まれてしまうのではないかと思われる一方で、ケベックのフランス語も、日本の日本語も大変長い歴史があり、誇り高き文化を持ち続けている点は共通していると思います。

質問3: 今後の日本とケベックとの関係がどうあったらいいか、お考えをお聞かせください。

ビジネスの面では、日本とケベックの経済関係が発展するのを見ることはできませんでしたが、できることはできる、できないことはできないという形で進めていくことになると思います。ただし、文化・教育面では、これから日本はどんどん海外に子弟を留学させて国際的なマインドを持つ子供たちを育てる必要があると叫ばれています。ところが例えば米合衆国の大学や大学院は、どこでも年間5万ドル以上かかるので、とても日本の普通の家庭では子供を留学させることはできません。一方、ケベックでは優秀な大学がたくさんあり、米国に留学させる約半分のコストで済むと思われます。したがって、日本の学生をもっとケベックに留学させるという展開がすぐにでも可能ではないかと考えております。

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Interviewé: M KATO Hiroshi

M. Kato est membre du conseil d'administration de NIRA (Institut national pour l'avancement de la recherche). Il a habité Montréal de 1989 à 1994, en tant que directeur du bureau de la Bank of Tokyo (aujourd'hui Banque Mitsubushi-Tokyo UFJ. Durant son séjour, il a été directeur du Conseil du Forum des gens d'affaires Québec-Japon. Il a également été directeur de l'école japonaise de Montréal de 1992 à 1993. Ayant étudié à l'université de Dijon (aujourd'hui Université de Bourgogne), il a eu l'occasion de visiter la France à plusieurs reprises et il est membre de l'AJEQ depuis 2008.

Résumé de l'entrevue de M KATO

Q 1 : Pourriez-vous vous présenter et nous expliquer la nature de vos relations avec le Québec ?

J'ai travaillé dans le domaine financier durant plus de 30ans. De 1989 à 1993, j'ai habité Montréal à titre de représentant du bureau canadien de la Banque de Tokyo. Je m’en souviens comme si c'était hier, combien ma famille, avec mes enfants, ont eu du mal s'adapter à cette toute première expérience de vie à l'étranger. Durant cette période, j'ai aussi été directeur du Forum des gens d'affaires Québec-Japon. J'ai eu la chance d'y côtoyer le premier président du Forum, M. Bernier, qui a été le tout premier Délégué général du Québec à Tokyo. En plus, j'étais directeur de l'école japonaise à Montréal en 92-93.

Q 2 : Qu'est ce qui vous intéresse le plus dans vos relations avec le Québec ?

Je trouve particulièrement impressionnant la capacité de maîtriser l'anglais par les francophones du Québec. Durant mon séjour à Montréal, mes enfants sont allés à l'école anglaise, mais y ont appris le français pour devenir bilingues. Je crois que c'est important de regarder le monde avec une plus grande ouverture d’esprit et il me semble que le Japon pourrait en apprendre du Québec à ce sujet. Le Japon et le Québec se retrouvent dans une position commune, soit vivre en périphérie de deux géants, soit la Chine et les Etats-Unis. Bien qu’il y ait un risque d’être absorbé par leurs voisins, le Japon et le Québec demeurent très fiers de leur propre histoire, leurs traditions, leurs cultures et de leurs langues respectives.

Q 3 : Comment voyez-vous l’avenir des relations Québec- Japon?

A propos des relations d'affaires, nous devons multiplier les opportunités de coopération partout là où c’est possible, et ce, malgré les difficultés qu’il peut y avoir à l’occasion. Les relations sur le plan de la culture et de l'éducation offrent beaucoup de potentiel. Je crois que les jeunes Japonais devraient acquérir une formation plus ouverte sur l’international et le Québec offre des possibilités idéales, ne serait qu’en termes de qualité et de coûts, en particulier, pour les études universitaires. Autant que possible, nous devrions inciter un plus grand nombre d'étudiants japonais à se rendre au Québec.

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